Si l'archéologie de la construction romaine a beaucoup évoluée depuis sa création à la fin du XXème siècle, les approches computationnelles et statistiques au sein de celles-ci sont parfois encore rares. Ces approches sont néanmoins particulièrement intéressantes quand elles concernent la mise en place de nouvelles méthodes pour étudier des objets architecturaux. Le présent travail entend en effet s'intéresser aux ouvertures et plus précisément aux fenêtres dans le monde romain. Au tournant de notre ère, de nouveaux matériaux, de nouvelles méthodes et de nouveaux paradigmes bouleversent les normes constructives de l'Empire romain. Nombre de ces changements ont déjà été étudiés, les ouvertures restent un angle mort de cette recherche du fait de la pauvreté de son état de conservation mais également à cause de la non-existence d'une méthode à l'échelle du monde antique. Ainsi, cette courte présentation entend présenter quelques-uns des enjeux méthodologiques induits par une analyse statistique et computationnelle des fenêtres de la baie de Naples : quels outils informatiques utiliser pour le traitement de ce genre de données archéologiques ? Comment traiter le caractère lacunaire des données ? Quelle fiabilité pour une typo-chronologie ? Quelle possibilité de création d'une méthode ?